
Après avoir reçu quelques grands de la percussion tels MINO CINELLU, ADAMA DRAME, SIN PALABRAS etc. le Château Lacour accueille un autre maître du genre :
Guem: l'homme qui fait chanter les peaux.
"La musique appartient à tout le monde et comme j'aime à le dire, le rythme n'est pas noir… chaque être a quelque chose à donner, mon but est de le réveiller"
Référence incontestée dans l'univers des percussions, GUEM reste un artiste complexe s'intéressant aux rythmes du monde entier et maîtrisant pratiquement tous les instruments de percussions.
Descendant des esclaves nigériens amenés au siècle dernier dans le sud de l'Algérie, Guem sera plongé dès son plus jeune âge dans l'univers de la percussion. Sa tradition familiale centrée autour de la musique de transe lui livrera les grands secrets du diwan.
Arrivé en France dans les années 60 pour entamer une carrière de footballeur professionnel, il s'apercevra très rapidement que son avenir sera intimement lié à celui des peaux.
Après un passage au Centre Américain de Paris qui lui permettra de jouer avec la fine fleur des jazzmen Français et Américains, il décidera d'entamer une véritable carrière non plus en tant qu'accompagnateur mais en véritable chef d'orchestre des percussions.
En 1973 Guem enregistre son premier album " Percussions Africaines ", mais son premier grand succès arrivera en 1978 avec l'album " GUEM et ZAKA " enregistré avec ses élèves du Centre Culturel Américain.
Il compose à cette époque " Le Serpent " réenregistré en 1996 pour le générique de l'émission " Ca se discute "
Guem
Guem est l'un des plus puissants percussionnistes africains en exercice, non qu'il tape avec plus d'énergie que les autres sur son djembé, ses congas ou sa derbouka, mais parce qu'il arrive à extraire de ses instruments des rythmes qui racontent bien autre chose que du simple groove efficace, pour se muer en mélodies
PORTRAIT
"Le groupe se compose de cinq musiciens plus le percussionniste !". C'est cette phrase assassine prononcée par maints managers fréquentés à ses débuts, qui a incité Guem à concevoir des spectacles dans lesquels seules les percussions ont leur mot à dire.
Depuis l'époque lointaine, à la fin des années soixante, où cet algérien d'origine nigérienne fait ses premiers pas sur la scène du Centre Culturel Américain de Paris, il ne cesse d'alimenter le dialogue entre toutes les musiques. De la transe gnawa à la salsa, du rythme yoruba au jazz, il ne rejette aucune pulsion, qu'il assimile avant de les réadapter en un langage inédit. Lorsqu'il arrive au Brésil en 1981 pour une tournée de deux mois, cet ancien footballeur est forcément subjugué par le pays de Pelé et de la samba. Il y découvre les rythmes locaux, s'en imprègne et les réinterprète immédiatement avec tant d'originalité qu'on l'invite à dispenser des cours. Son séjour s'étire alors de quatre autres mois. L'album "O Universo ritmico", qui témoigne de sa vision du Brésil, est l'un de ses disques les plus populaires. Il sera réédité en CD au courant de l'année prochaine.
Où qu'il aille, Guem enseigne les percussions qu'il lie systématiquement à la danse, art dont il est également un fin praticien. Après avoir fait le tour du monde et des styles en accompagnant des personnalités aussi diverses que Steve Lacy, Michel Portal, Memphis SlimBob, Guérin Anthony Braxton ou Colette Magny, Guem est remis au devant de la scène par les nombreux DJ's techno qui ont usé jusqu'à la moelle ses vieux vinyles. Sa composition "Le serpent" sert également de générique à l'émission de Jean-Luc Delarue "Ca se discute".
Guem, s'il accueille aujourd'hui les ténors du remix sur ses albums, prouve aussi qu'il n'a rien à leur envier en matière de transe contemporaine. Il a enregistré seul son dernier album Roses des sables en associant un rôle spécifique à chaque percussion. Il crée une musique hypnotique et onirique qui n'appartient qu'à lui. Lorsque l'on demande à cet insatiable curieux quelle percussion fut sa dernière découverte, il répond, non sans nous surprendre : "Le corps, parce que le corps est la première et la dernière percussion, celle avec laquelle tout commence et tout se termine"
Benjamin MiNiMuM
Guem
Rose des sables
(Nocturne)
Guem traîne depuis maintenant trente ans son univers de percussions têtues et d'une Afrique qui n'implore plus ses racines mais fait corps avec l'univers musical du monde qui l'entoure. Pour ceux qui l'écoutent depuis plusieurs années, certains reconnaîtront le phrasé de la touche et les impulsions des rythmes de ce natif de Batna, dans l'Est algérien, installé en France depuis la fin des années 60. Guem a gardé de la musique de transe de ses aïeux algéro-nigériens la mystique de la répétition transcendantale que l'on retrouve dans la pureté de ses compositions. En se frottant aux ensembles de jazz, il a acquis, davantage que l'écoute d'autres sonorités : la discipline de l'improvisation que l'on retrouve par exemple ici dans le morceau Bianco. Mais si l'ensemble de cet album explore l'espace originel, celui minéral d'une Afrique essentielle, Guem ne s'enferme pas pour autant dans une sorte de minimalisme paragon de l'authenticité en ces temps de bricolage industriel. En invitant des housers (Frédéric Galliano, Jeff Sharel) qui ont remixé certains des titres, Guem joue crânement le parti de la comparaison et de la transgression.
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le: Dim 26 Septembre 2004, 11:09
Sujet du message: GUEM percussion au chateau lacour(26/09/2004)
Hier soir,trés bel événement que fut la venue du majestueux GUEM au château lacour (07).Le concert était programmé vers 22h-22h30 et la premiére partie a attaqué vers 23h30 (c pas grave ,la buvette a certainement bien tournée!!!). Le trio de MARE SINAGO (1ére partie) a directement lancé le public dans l'univers avec des rythmes endiablés et des morceaux allant jusqu'a 10minutes (c'était generalement 10minute de FEU).Le public a bien cerné l'événement et le bruit de la foule a chaque fin de morceau était impressionant (vu la capacité de cette salle : environ 300personnes!!). La premiere partie s'arrete et Mare Sinago "tente" de nous parler mais malheureusement son micro nous envoie un super larsen et ensuite on n'entendait rien (ou presque) de ce kil a dit.Court temps de repos ( ) et déja GUEM monte solo sur scene pour nous faire une "petite" démonstration (d'environ un quart d'heure) avant d'être rejoins par 2 autres percussionistes.La foule est en délire,les musicos aussi,guem nous montre de ce dont il est capable et laisse tout le monde bouche bée !!!!( ).Aprés 5-6 rappel,guem explique qu'il est motivé a jouer toute la nuit mais que les autres musiciens sont crevé a cause de leur journée(soi-disant longue et chargée!!) .Alors pour faire qd même un final a la hauteur,ls 2 trio montent sur scene pour faire 4-5 morceau (c'était un gigantesque boeuf !!!!) avant qu'un organisateur ne les presentent et nous informe que GUEM viendra a l'entrée pour signer qq otograf et pour faire qq interview !! Mais avant ca , il est qd même remonté sur scene (il avait une envie de joué qui le contrôlé!!) pour nous re-faire une demonstration et pour laissé sa trace a LACOUR!! Je me suis donc dirigé vers la sortie (pour négocié des affiche gratos : ca a d'ailleur marché ) et nous avons pu aprecier la presence de mare sinago & guem pour une petite seance dédicace bien simpathique & bien chaleureuse.
Voila il est 3H qd je me dirige vers la sortie ,avec le smile ,mais il a qd même épuisé tt le monde ( )
a GUEM & a MARE SINAGO (ainsi qu'au zikos qui était la!!)
Lu sur : www.concertandco.com
Guem
Festival Tap' ton beuf à Aunay les Bois (61) 9 mai 2003
Un groupe terrible, qui a une capacité à entraîner le public... Une ambiance de fou !!! A revoir !
le 12/05/2003
Signature : Francky
Guem
l'Orange Bleue, Vitry le François 26 avril 2003
Le maître de la percussion, sans conteste, c'est LUI !!
Rythmes et sons trop puissants. Rien à voir avec les albums, là on voit les mains, on essaie en tout cas de les suivre (trop rapides !!), qui joue sans arrêt, essoufflant !!
le 28/04/2003
Signature :
Guem
Toulouse (Ramonville) début avril 2003
Extra.
Les percus nous font voyager, et pas seulement en Afrique, mais aussi sur Vénus et Mercure...
Grosse présence scénique, percussionnistes exceptionnels, puissants et trippants à la fois...
Beaucoup d'émotions !
le 09/05/2003
Signature : stefh
Les Tambours de Brazza + Guem
Master of Percussion, Docks des Suds, Marseille 6 juin 2003
… Les Musiciens de Guem, montent sur scéne, deux Djemb, un Doom Doom, un gars aux cloches, déja là , pas pareil...
Il y a du niveau, les solo commence a me rendre fou, il y a un petit coté transadental dans la façon de construire les phrases de leur percu. En 5 minutes, la plupart des personnes qui dansaient sur les Tambours de Brazza, sont bouche bée...
Et Guem n'est pas encore là ...
Le maître, arrive tout tranquille, et là sa commence...
C'est sur c'est trés technique, peut de place au coté transe, mais ça vaut le coup.
Sans le raprocher d'un phénoméne de foire, personellement, je kiff pas c'est CD, je l'avais entendu à Moustic Hypiks mais pas vue car je tenais un stand, mais là j'avoue qu'il ma séduit, certain le trouveront froid et demonstrateur, certes, mais il y a aussi quelque chose de magique en lui...
Il commencera par retourner un gros Djemb en deux, le panel de notes et de vibrations qu'il sort est hallucinant.
Ensuite ces congas, 5, et là il parle...
Le Darbuk, ou de nouveau il fait prendre dix ans à tout les percusionnistes dans la salle...
Un petit exercise pour montrer à tous ce qu'il fait (en effet la scéne et petite et il y pas mal de monde qui se presse pour regarder), pour que chacun le vois, Guem va rentrer son bras dans la Darbuk, l'autre en l'air devant ces yeux, et il fera tous les geste avec ces doigts de la main droite pour nous montrer ce que fait la gauche dans la Darbuka.....
Il fait trés chaud, le set finira vers 00h45, et là pas de retour sur scéne alors que tout le public et en transe... carton jaune ... donc je sors un peut, dis au revoir au potes, vois "Zeus" taper comme çà tranquil, et durant un laps de temps de 5 minutes je me décide à rerentrer, et là une dizaine de personne rentre et sorte du Cabaret Rouge, mais moi le vigile me prend par le bras et me dit que c'est pas la fête, et que quand je sors je ne rentre plus... Carton Rouge ... c'est dommage je rentrerai chez Wam, laissant pas mal de potes qui continue à faire la fête à l'intérieur.
Guem ma retourner le cerveau, donc ça ira quand même.
Pour toutes personnes qui s'intéresse un peu à la percu, il faut voir Guem, ce n'est certainement pas le gars le plus Mystique avec une percu, mais certainement aujourd'hui un des plus grands percussionniste de cette bonn vieille terre.
le 08/06/2003
Signature : PercuGoa
Nuit des percus : Tambours de Brazza + Guem
Docks des suds - Marseille 6 juin 2003
Soirée percus aux docks des suds, donc.
Vers 20h30 ....
jusqu'à l'arrivée de
Guem.
Arrivent sur scène 2 gars au djembé et 2 autres sur des percus dont je ne connais malheureusement pas le nom et dont je ne verrai pas grand chose d'où je me situe durant tout le concert, mais en résumé ils font le gros boum-boum et les petits tching-tching (mes excuses à eux ;) ). Mehdi et Boris (c'est le nom des 2 gars aux djembés) s'enflamment, et le morceau dure assez longtemps, et je finis par m'extirper de la foule pour aller respirer, il fait vraiment trop chaud et je finis par me caler sur la passerelle sur la droite de la scène : très bon choix! En effet le concert alterne entre des morceaux où tout le monde joue, et des morceaux où Guem joue tout seul, mais "maman! comment il joue!". Je connaissais pas Guem, j'en avais juste entendu parler ("il a 15 mains!"; "il a 20000 doigts!"; "c'est le générique de Jean-Luc Delarue!"), mais là j'ai compris de quoi on me parlait. Je surplombe la scène et je vois tout comment il fait avec ses mains et c'est impressionant. Et puis il fait des blagues avec les percus (si si). En bref, en parler ça ne lui rend pas justice : aller le voir, vous comprendrez (et vous danserez).
Et merci à concertandco pour ma place!
le 08/06/2003
Signature : annette
