
BA CISSOKO (Guinée Conakry)
Peu connu du grand public, Ba Cissoko n'en a pas moins fait en une seule année une pléiade de salles et festival qui comptent, ce qui laisse augurer pour ce jeune groupe une belle carrière.
¨ ( voir liste des dates en fin de dossier)
Il y d'abord Ba Cissoko et sa cristalline kora acoustique. A ses côtés Sekou Kouyate, qui tire de la millénaire harpe mandingue d'insolents riffs quasi-Hendrixiens. Puis Kourou Kouyaté au bolon (basse africaine), et les percussions élastiques d'Ibrahim Bah. Quatre jeunes guinéens, griots d'héritage, détenteurs de la musique mandingue, à l'audace décapante. Des compositions qui prennent racine en Afrique et s'enrichissent au gré des influences musicales d'autres horizons. Morceaux choisis de l'épopée millénaire en mandingo et chansons-chroniques en soussou ou peuhl : le répertoire de Ba, compositeur et arrangeur, est soutenu par un son urbain terriblement contemporain. Une nouvelle histoire mandingue à détrousser les vieilles âmes.
Ba Cissoko - Kora et Voix
Kourou Kouyaté - Bolon, Basse et Kora
Sékou Kouyaté - Kora électrique
Ibrahim Bah - Percussions
Ba Cissoko rassemble des musiciens issus de la famille de M'Bady Kouyaté, un des plus grands griots Mandingue.
¨ Ba Cissoko est né en 1967 en Guinée Bissao, il est le fils de Kandara Cissoko, membre fondateur du Ballet Djoliba de Guinée.
En 1989 il participe au Feskora à Conakry et décide de rester dans cette ville pour améliorer sa connaissance de la kora chez M'Bady Kouyaté.
De 1993 à 1995, Ba and Kourou jouent ensemble dans la formation franco-guinéenne Tamalalou, dans le cadre d'une création commandée par le festival Nuits Metisses (Marseille/France).
En 1998, il participe au MASA d'Abidjan avec Sékou, puis revient à Marseille pour travailler avec Ray Lema.
En 1999 il créé le trio avec Sékou and Kourou, puis participe au Festival du Théâtre des Réalités de Bamako.
Kourou Kouyaté, surnommé " Kourou basse" joue le Bolon (basse africaine), la basse et la kora. Dès qu'il entend le tamani, c'est une formidable démonstration de danse qu'il offre au public.
¨ Sékou Kouyaté, à peine âgé de 16 ans, entraîne les instruments traditionnels des griots vers des sonorités nouvelles. Sa kora au son électrique étonne, surprend, émeut le public à chaque concert.
¨ Ibrahim Bah, âgé de 18 ans, a passé son enfance à frapper les percussions sur la plage de Conakry ; il joue avec l'ensemble de percussions pour enfants de Conakry : Percu Perçu.
Il intègre la formation de Ba Cissoko en 2001.
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¨ Par la grâce d'une pédale wah-wah, l'instrument fétiche des griots enchante la tradition.
Dignes héritiers de Mory Kanté qui fut le premier à donner une dimension mondiale à la kora rock (on se souvient de Yéké, yéké), la musique de Ba Cissoko a des accents de Jimi Hendrix.
Les guinéeens implantés à Marseille comme Ba Cissoko apportent un vent frais à la musique africaine par leurs rythmes et mélodies efficaces.
Sur le groove percussif d'Ibrahim Bah et la basse de Kourou Kouyaté, le prodige Sékou promène les notes de sa kora électrisée en virtuose, dans un dialogue avec celle de l'aîné Ba Cissoko, qui chante des récits inspirés par les valeurs de leur Guinée d'origine, en soussou ou en peulh. Salam Aleikum !
Musicalité, vibrations ethniques et chaleureuses, l'appel des mélodies de ces Marseillais d'adoption est irrésistible. Les plages de Sabolan sont une invitation à une échappée ouest-africaine aux sonorités originales, dynamiques et entraînantes, des pulsations de l'éponyme Sabolan, terriblement enjoué avec son effet wah-wah imparable, à des ballades chargées d'émotions simples, exprimées avec humilité et touchantes de simplicité, comme Massari et Hirdé.
Entre solos caressants et rythmes enlevés, Sabolan est un essai déjà riche de sensations, de générosité et de talent. Porteurs d'une dimension world sensible, rafraîchissante et classieuse, les "Ba" constituent définitivement une découverte à ne pas rater.
Chroniqué par Zetr(at)cker
La Kora Rock
Ba Cissoko révolutionne la musique mandingue
mercredi 28 avril 2004
Une pédale wah-wah, à la Jimmy Hendrix, sur une kora. Un son électrique, mais bien plus encore, le groupe de Ba Cissoko fait entrer la musique mandingue dans le troisième millénaire. Magistralement épaulé par deux de ses cousins, le jeune griot guinéen est l'auteur d'un remarquable disque : Sabolan. Portrait d'un génie du son.
Lemine OULD M. SALEM
Né à Kandara, en Guinée, voici trente cinq ans, Ba Cissoko a peu fréquenté l'école. Enfant, tandis que ses amis étaient sur les bancs, lui courait les rues cherchant une partie de foot. Un sport que les exploits continentaux répétés, à cette époque, des deux clubs phares de la capitale Conakry, le Hafia et le Horoya, avaient établi comme la voie d'avenir dont rêvait la grande majorité des gamins guinéens. Pour Ba, le songe ne dure pas longtemps. Son père craint que son rejeton finisse mal dans la rue. Il fait appel à son beau-frère, "le mari de sa soeur", comme on dit, là -bas, en français local. Ba lui est confié. Installé à Conakry, Mbady Kouyaté est directeur du Ballet national africain de Guinée. Homme à poigne, il est aussi et surtout le dernier grand maître vivant de la kora, cette harpe millénaire que tout djeli, griot mandingue, doit savoir manier.
Patchwork musical
Pendant deux ans, Ba suit son oncle, de village en village, avant de s'installer chez lui à Conakry. "Mbady, m'a tout appris. Tout ce qu'un griot doit connaître selon la tradition, je l'ai assimilé". D'abord la kora. Ensuite l'histoire du peuple mandingue. Mais à dire vrai, Ba a peu de temps pour faire dans la tradition. Dès 1986, il joue dans les hôtels de Conakry. Puis en 1992, il rencontre Gilles Poizat, un trompettiste de jazz, alors coopérant français à Conakry. Il commence ses premières fusions. En 1995, sous le nom de Tamalou (voyageur) le duo se transforme en quatuor, avec basse et batterie. Le groupe s'installe entre Conakry et Marseille. Devenu "l'invité permanent" du festival des "Nuits Métis", Ba Cissoko est régulièrement sollicité pour d'autres expériences (Ray Lema, Dj Yvi Slan). Ses influences s'élargissent. A côté du jazz, le griot guinéen découvre la funk, le dub, les musiques sud-américaines, l'éléctro pop et le rock. De là il invente ce bouillonnant patchwork de sons qui désormais constitue sa spécialité. Jimmy Hendrix et Alvin Lee
L'aventure de Tamalou s'étant arrêtée il y a trois ans, Ba est maintenant entouré de ses deux cousins, rejetons du grand-maître Mbady Kouyaté : l'aîné Kourou, 24 ans, est à la basse, et Sekou, le petit frère un surdoué de 17 ans, dont la kora branchée sur une pédale wah-wah produit quelque chose à mi-chemin entre Jimmy Hendrix et Alvin Lee. Il y a aussi Ibrahim Bah, un voisin de quartier. Discret, agile et efficace, ses frappes sur la calebasse donnent, tantôt l'illusion d'une machine, tantôt d'un vrai batteur.
Ba vient d'achever la première partie d'une tournée mondiale qui l'a mené en Algérie, en Lituanie, en Slovénie, en Allemagne, au Benelux, en Suisse et en Scandinavie. Après un concert mémorable le 23 avril dans la célèbre salle parisienne du New-Morning, suivi d'une invitation au Printemps de Bourges, il est attendu le 30 mai aux Musiques métisses d'Angoulême.
Produit par Marabi, le label de Christian Mousset, patron de ce festival, Sabolan, le premier disque de Ba Cissoko est sorti en décembre dernier. C'est l'une des attractions du moment dans la catégorie world.
Cissoko Ba
Fils et neveux de M'bady Kouyaté, fondateur de l'ensemble instrumental des ballets africains, illustre joueur de kora guinéen, le trio Ba Cissoko assure la relève en enregistrant un nouvel album, Adouna. Sur la scène du festival Fiesta Latina, il enchante le public qui se laisse bercer par les notes des koras.
Vous tournez déjà dans les plus grands festivals en France alors que vous êtes peu connu…
J'ai commencé à me produire en France en 1995 grâce à l'association Nuits Métisses qui organise des créations et des rencontres avec d'autres musiciens. Ma première création fut avec le Tamalalou en Guinée, qui signifie le voyageur. C'est un groupe que j'ai formé avec un Français, je jouais de la kora et lui de la trompette. Nous avons enregistré un cd. Ensuite, j'ai formé le trio Ba Cissoko avec mes frères et cousins. Nous avons joué pour la première fois à Bamako il y a 3 ans, et depuis lors, nous commençons à nous faire connaître en Afrique et en Europe.
C'est un trio formé de jeunes artistes, qui perpétue la tradition mandingue tout en l'ouvrant vers de nouvelles sonorités.
Tout à fait. Sékou Kouyaté a 17 ans, Kourou en a 26, moi j'en ai 33. Mon vrai maître fut mon oncle, Mbady Kouyaté, grand maître de la kora, qui m'a tout appris. Sékou est son fils. Je joue de la kora de façon traditionnelle et essaye d'apporter une pointe de modernité en introduisant une basse électrique. Il y a aussi des bolons, une sorte de basse traditionnelle. Sékou a fait des recherches pour moderniser un peu notre musique, il a trouvé une pédale de guitare wa-wa qu'il a introduit dans la kora et ça nous a plu. Aujourd'hui, nous faisons une musique qui correspond mieux à notre univers.
Mais parfois vous succombez à l'univers électronique.
Nous avons fait une rencontre avec IvY Slam, un DJ marseillais par le biais de l'association Nuits Métisses. Il fait de la musique électronique. Il a été à Bamako, il y a fait des créations avec des Maliens. Ces derniers devaient venir à Marseille pour y jouer avec lui, mais n'ont pas pu à cause des problèmes de visa, et comme nous étions sur place, on nous a demandé si ça nous intéressait. Nous avons écouté la musique, puis nous avons travaillé ensemble. Nous avons fait un cd avec l'aide de différentes associations, qui nous permet de tourner en Europe.
Vous n'avez pas peur qu'on vous assimile à ceux qui profitent de l'émergence de la musique électronique ?
Non, parce qu'il faut savoir faire des mélanges. Les gens apprécient notre musique. Sékou Kouyaté, le plus jeune, joue de différents instruments. Il fait beaucoup d'effets avec sa kora, la rencontre avec la musique électronique lui est bénéfique. Nous apprenons beaucoup et le résultat sur scène est fabuleux. Tout se passe bien.
Vous chantez et les autres musiciens répondent. Quels sont les thèmes que vous développez ?
Il y a par exemple un chanson qui s'intitule "Taouya", c'est mon quartier à Conakry. Je chante pour les jeunes de ce quartier, qui nous ont beaucoup soutenus à nos débuts. A l'époque, nous jouions dans un petit "maquis", ils nous ont poussé. Il y en a qui sont plus traditionnels, j'ai repris une morceau de Sory Kandia Kouyaté qui s'appelle "Lina", que j'aime beaucoup aussi. Il y a aussi "Maïmouna", une chanson que j'ai composée en l'honneur d'une fille qui est venue en Guinée pour la première fois, une Séramou née à Dakar. A son départ, toute la famille pleurait et ça m'a donné l'idée de lui écrire une chanson.
Votre nouvel album a été enregistré à la fonderie d'Aix-en-Provence, pourquoi ce lieu ?
Tout d'abord parce qu'à l'époque nous étions à Marseille. Ensuite parce qu'à la fonderie, tout le monde aime notre travail. Nous avons essayé de respecter les traditions dans cet album. Nous n'avons pratiquement pas utilisé d'instrument moderne. A part la guitare basse, il y a le balafon, les deux koras, le bolon, le tamani, le djembé, le kring (un bois creusé qui vient de la forêt). C'est un album qui nous est vraiment cher, car tout le monde l'attend avec impatience partout où nous avons joué.
Propos recueillis par Samy Nja Kwa
Ba Cissoko
© Vincent Bouët-Willaumez
La nouvelle vague mandingue - Les Hendrix de la kora
Les différentes compositions de cette formation prennent racine en Afrique et s'enrichissent
au gré des influences musicales d'autres horizons. Racontant la vie quotidienne de la jeunesse africaine, les chants sont interprétés en malinké, soussou, peul et français. Griots par leur naissance, détenteurs de la culture mandingue, ces musiciens sont les dignes représentants de la jeune création musicale guinéenne.
NOUVEL ALBUM EN 2003 : " Sabolan"
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Ba Cissoko sort un album qui laisse apparaître une bande de jeunes griots guinéens inspirés. Des koras, une basse, une calebasse, une pédale wah wah, un peu de finesse et beaucoup d'énergie suffisent à développer leur univers. Tout au long de cet opus la " famille " loue la mère, dénonce les mariages forcés ou reprend les ballades traditionnelles avec la fougue de la jeunesse et l'intelligence du talent. De Paris jusqu'à Conakry, ces quatre Guinéens ont peaufiné un répertoire de chansons en malinké, soussou, peul et un son urbain et groovy. Les percussions d'Ibrahim Bah et la basse de Kourou Kouyaté sont électrisées par les koras " hendrixiennes " du prodige Sékou et de son Ba Cissoko. Musicalité, vibrations ethniques et chaleureuses, l'appel des mélodies de ces Marseillais d'adoption est irrésistible. Les musiques de Sabolan sont une invitation à une échappée ouest-africaine aux sonorités originales, dynamiques et entraînantes, des pulsations de l'éponyme Sabolan, terriblement enjoué avec son effet wah-wah imparable, à des ballades chargées d'émotions simples, exprimées avec humilité et touchantes de simplicité, comme Massari et Hirdé. Entre solos caressants et rythmes enlevés, Sabolan est un essai déjà riche de sensations, de générosité et de talent. C'est diablement efficace, et c'est sur scène que la musique de Ba Cissoko prend toute son ampleur ! ! !
(Dossier de presse Primeurs de Massy 2004)
16/01/04 Le Grand Mix - Tourcoing (France)
20/03/04 L'intro - Vilnius (Lithuania)
25/03/04 la N9 - Eeklo (Belgium)
26/03/04 Festival les Meteores - Douai (France)
27/03/04 Jazz et Musiques d'Ailleurs - Amiens (France)
28/03/04 Le Moods - Zurich (Switzerland)
30/03/04 Le Chat Noir - Geneve (Switzerland)
31/03/04 Cully Jazz Festival - Cully (Switzerland)
01/04/04 Szene Wien - Vienna (Austria)
02/04/04 Konfrontationen - Nickelsdorf (Austria)
03/04/04 Cankarjev Dom - Ljubljana (Slovenia)
04/04/04 Urban African Sounds - Munich (Germany)
16/04/04 Le VIP - Saint Nazaire (France)
17/04/04 Kit Tropentheatre - Amsterdam (Netherlands)
18/04/04 Africa Oye - Liverpool (UK)
19/04/04 Club Momo - Londres (UK)
20/04/04 Université Lyon 2 - Lyon (France)
23/04/04 Printemps de Bourges - Bourges (France)
24/04/04 Dewarande - Turnhout (Belgium)
28/05/04 Salle des Saulnieres - Le Mans (France)
30/05/04 Musiques Metisses - Angouleme (France)
11/06/04 La Noche - Lille (France )
12/06/04 Fest Complet'Mendingue - Binic (France)
17/06/04 Radio Program / Live for France Culture - Paris (France)
18/06/04 Le Bateau Ivre - Tours (France)
20/06/04 Festival Mundial - Tilburg (Netherlands)
21/06/04 Friche belle de Mai - Marseille (France)
02/07/04 Les Acousmies - Venelles (France)
03/07/04 Afrika Festival Hertme - Borne (Netherlands)
10/07/04 Festival de Thau - Meze (France)
15/07/04 Paris Quartier d'ete - Paris (France)
16/07/04 Paris Quartier d'ete - Paris (France)
18/07/04 Paris Quartier d'ete - Paris (France)
19/07/04 Paris Quartier d'été - Paris (France)
20/07/04 Paris Quartier d'ete - Paris (France)
21/07/04 Festival de Sedieres - Tulle (France)
22/07/04 Les Renc'art - Pornichet (France)
23/07/04 Atout Art - Thouars (France)
25/07/04 Womad - Reading (UK)
30/07/04 Festival des Suds - Vence (France)
03/08/04 Festival Les Grimaldis - Grimaud (France)
06/08/04 Porto Latino - St Florent (France)
07/08/04 Porto Latino - St Florent (France)
08/08/04 Le Bout du Monde - Brest (France)
10/08/04 Sziget Festival - Budapest (Hungria)
12/08/04 Helden In Het Park / N9 - Eeklo (Belgium)
14/08/04 Cap Festival - Arvieu (France)
22/08/04 Festival Sukiyaki Meets the World - Fukuno (Japan)
28/09/04 Festival des Francophonies - Limoges (France)
01/10/04 Musica 90 - Torino (Italy)
02/10/04 Le Moulin de Brainan - Poligny (France)
08/10/04 African Night - Eupen (Belgium)
09/10/04 African Night - Duren (Germany)
10/10/04 Die Matinee - Koln (Germany)
14/10/04 Espace Senghor - Bruxelles (Belgium)
15/10/04 Cultureel Centrum Leopoldsburg (Belgium)
16/10/04 Theatre de Roanne - Roanne (France)
22/10/04 La Clef - St Germain en Laye (France)
23/10/04 Chateau Lacour - Saint Agreve (France)
28/10/04 Festival Primmeurs de Massy - Massy (France)
29/10/04 La Mutualite - Paris (France)
30/10/04 WOMEX - Essen (Germany)
04/11/04 Theatre de Bressuire - Bressuire (France)
05/11/04 Theatre de l'Hotel de Ville - St Barthélémie d'Anjou (France)
06/11/04 Hangar 23 - Rouen (France)
10/11/04 Le Sechoir - Saint Leu (La Reunion/France)
12/11/04 Theatre Luc Donat - Tampon (La Reunion/France)
13/11/04 Theatre de Plein Air - Saint Gilles (La Reunion/France)
18/11/04 New Morning - Paris (France)
19/11/04 La Luciole - Alencon (France)
20/11/04 Espace Prevert - Savigny le Temple (France)
21/11/04 Espace Germinal - Fosse (France)
14/01/05 Le Bataclan - Paris (France) -(*)
15/01/05 Aghja - Ajaccio (France)
21/01/05 La Merise - Trappes (France) -(*)
22/01/05 Les Arcs - Queven (France)
01/04/05 Salle Renoir / Fest. Bayafrica - Cran Gevrier (France)
02/04/05 Theatre de l'Avant-Scene - Cognac (France)
08/04/05 L'Orange Bleue - Vitry Le Francois (France) -(*)
09/04/05 Quai des Reves - Lamballe (France)